Critique »Queen Kong » ~~ Littérature ~~ Hélène Vignal…

A….. qui à dix-huit ans avait déjà couchée avec seize gars… Elle n’a pas eu de shame. Enfin… Ce monde fous va tellement vite que je ne sais plus (?).

Au temps pour moi ! Je recommence donc à zéro cette critique de « Queen Kong » écrit en 2021 (le livre) avec la cœur. Je ne savais pas qu’ils s’agissait d’une nouvelle érotique, croyant plutôt que c’était bêtement un essai psychologique… Sa lecture coïncide avec cette de Samuel Laurent… Sur la psychologie, les réseaux sociaux, l’indignation… A propos de révolte… Est ce que je fais du Slut Shaming ou du Politiquement Correct?!…Est ce que je « blâme la nympho » ? Ou me faut-il adopter sa vision sexuelle des choses (sans amour) des rapports humains, pour faire dans le politiquement correct ? Dois-je de rentrer dans le moule 2022 qui salit le terme « baiser » ?…
Je parlais précédemment du courage qu’à une auteure à parler de désir/sexe… Mais est-ce que vraiment le cas ? Au baromètre du monde en 2022 (qui file à tout allure) je ne sais plus ce qui est tabou ou pas. Des auteures telles que Océane Ghanem ou Virginie Despentes le font très bien elles aussi…
Pas assez provoquant sur la durée pour être un livre érotique… Trop provoquant pour être un ouvrage de psychologie…
Le mot « … » n’est pas prononcé, seulement sous-entendu…
Je trouve que le Slut Shaming pour une « nympho » qui fait l’amour avec cinq lascars dans sa vie était largement exagéré, j’en ai connu une A….. qui à dix-huit ans avait déjà couchée avec seize gars… Elle n’a pas eu de shame. Enfin… Ce monde fous va tellement vite que je ne sais plus (?).
Par contre 13€ les 90 pages /!\ c’est cher !… Ca se vend à ce prix là l’érotisme ?(…).

~~ Samuel Laurent Twitter/Démocratie : Critique Litt… ~~

~~ On parlait déjà d’Eric Zemmour, en précisant son exergue. Ce livre est une petite d’infos fraiches et utiles en cette ère d’Internet… Mais le temps que ça touche l’ensemble de la population, … On sera tous partis chez TikTok mal/heureusement. ~

~~ Je vous présente « J’ai vu naître le monstre twitter va-t-il tuer la #démocratie ? » De Samuel Laurent qui pourrait être ~~ une chanson de Stromae/ou un livre de Michel Serres (en moins démago) … ~~ Etant de ce qu’on appelle « la génération Y » je découvre encore des expressions telles que « Okay, Boomer ! ». Ce documentaire retrace l’histoire de Samuel, de sa naissance en l’an 1980 à aujourd’hui. Indissociable parcours de celui du « monstre » représenté comme un oiseau géant et malsain qui nous faisait peur chez Titi et Gros minet. ~~ Du rôle du média dans le journalisme, les présidentielles, le média d’expression favoris des présidents en tout genres. ~~ Les gilets jaunes, etc… ~~ Aujourd’hui le monde tourne AVEC Twitter, et sa bataille « pour les faits »… Ses harcèlement ciblés, son suicide social, … ~~ Pour autant l’ambiance y est lourde, c’est la loi de la jungle. Quittez le si vous pouvez… C’est tellement rare un jeune sans Twitter… Les papys s’y mettent aussi ! L’âge moyen des joueurs étant « il paraît » de 60ans. ~~ On parlait déjà d’Eric Zemmour, en précisant son exergue. Ce livre est une petite d’infos fraiches et utiles en cette ère d’Internet… Mais le temps que ça touche l’ensemble de la population, … On sera tous partis chez TikTok mal/heureusement. ~~ Perso je n’ai pas TikTok, j’ai Insta et Facebook ainsi que Twitter. Je me sers quasiment pas des deux derniers à part pour mes fiches de lectures ~~ Quant à Insta, je dois lutter pour que ça ne prenne pas trop le pas sur la réalité ~~ Je pense lire prochainement « Internet c’est aussi la vraie vie » et sachant que si ça se trouve, l’auteur/e est plus jeune que moi (!). ~~

Qui dort des dehors?! (Julien Damon). Critique.

~~ Voilà un livre « Non Fiction » pour changer ~~ Une longue dissertation, un essai, sur le problème des SDF ici en France ~~ et partout dans le monde ~~ à l’heure où les Sans Domiciles passent après les malade du covid ~~ dormant à même la rue ~~ Emmanuel Macron et les politiques d’aujourd’hui voudraient une solution « Zéro SDF » de ces personnages variés, du marginal à l’endetté ~~ Avant tout des hommes… Les femmes, se retrouvant plutôt dans des logements sociaux ~~ 53% des familles aidées sont sont Africaines. ~~ Un livre un peu en « survol » très « statistique » qui plutôt de vivre ce souci de l’intérieur, le décrit sans émotions.

~~Critique! Hell’s Paradise (2) ~~ (Manga);

Résumé Perso : Sur l’île de Hell’s Paradise, le charismatique Gabimaru, à la recherche d’un puissant elixir, se voit affronter les Kamis du Shintoïsme. Il rencontre d’autres Shinobis, ce qui ressemble assez à Naruto, en moins tout publics.
Dessins : Les expressions sont fidèlement restituées dans les visages, certains dessins sont creusés. On est en dessous de Léviathan mais au-dessus de Dead Company.
Scénario : Afin de vivre paisiblement le reste de ses jours aux côtés de son épouse, Gabimaru, accepte de s’acheter une conduite dans cette quête de l’élixir, ou même quête du Graal.
Personnages : Le seul ajout conséquent selon moi au folklore des personnages de Hell’s Paradise est la charmante Kunochi « Keishu no Yuzuriha », le reste des personnages étant moins creusé…
Originalité : Un scénario à base d’alliances, des monstres qui ressemblent aux titans de SNK, sur fond de bouddhisme/shintoïsme, et du ninjutsu ! Ca pète !
Objet : Ce le fait!;)
Horreur : Légère à modérée, convenable à partir de 15ans (approximativement).
Verdict : Un bon moment sans réel coup de cœur.

~~ Critique, ~~ Dead Company 2 (Manga).

L’originalité du scénario est bien là que seul Dead Company avait placé un héro/personnage principal parmi les « méchants » !… Même si ce livre n’est pas la panacée, il reste agréable à lire pour passer un bon moment. Je continuerai sans doute !

Résumé Perso : On poursuit Ryosuke dans ses aventures à la Dead Company, cette fois non pas en tant que joueur, mais administrateur… Désireux de sauver Kyo, la petite sœur de feu son aimée, morte dans le jeu, Ryosuke étant l’unique survivant, il se colle le meurtre de son superviseur sur le dos. C’est là qu’il fait la connaissance de Mr.Sakura, qui semble lui vouloir du bien.
Dessins : Pas sensationnels/Corrects/Simples/Peu détaillés/Convenables.
Scénario : S’il existait un tour de force dans la narration de l’escape game/horror, c’était de faire basculer le joueur en contrôleur, un peu comme le fait Squid Game ! On découvre l’immensité du plaisir sadique de ces gens ~~ et donc le nôtre…
Personnages : Mr.Sakura et son père sont des nouveaux personnages brillants, quant à Kyo, elle est davantage creusée, Ryosuke reste égal à lui même…
Originalité : L’originalité du scénario est bien là que seul Dead Company avait placé un héro/personnage principal parmi les « méchants » !…
Objet : Standard.
Horreur : Modérée !
Verdict : Même si ce livre n’est pas la panacée, il reste agréable à lire pour passer un bon moment. Je continuerai sans doute !

~~Cécile Coulon ~ Une bête au paradis (critique!)

Verdict : Sans casser trois pattes à un canard, c’est bien écrit, bien narré, avec des personnages corrects, dans un contexte assez original. Des révélations, etc… Suspens…

Résumé Perso : Là où on saigne les cochons, deux adolescents perdent leur pucelage, dissimulant l’odeur de l’hymen dans celle du cochon. Alexandre et Blanche s’unissent. Blanche est la petite-fille orpheline d’Emilienne, avec son frère Gabriel. Tous ensemble ils possèdent la ferme appelée « Paradis » (info à avoir pour éviter de ne rien comprendre au roman…). Blanche est plutôt du genre « Femme des Terres » quand Alexandre est davantage « American Dream »… Comment tout ce petit monde va-t-il survivre ?!…

Dessins : N/A.

Scénario : Le postulat est assez simple, si ce n’est pas écrit par une vieille femme, cela reste du terroir, de nos régions auvergnates, représentées par Cécile Coulon.

Personnages : Louis, Gabriel, Aurore, Emilienne, Blanche, Alexandre… Les personnages principaux tous de « temps d’audience » équivalents, sont bien campés, cela est tout à fait dans l’esprit de la région.;)

Originalité : Les romans du Terroir, de la ferme et de l’amour des Terres, sont d’habitude écrits par de grands pères/grand mères… Alors que Cécile Coulon et moi partageons la trentaine. La population jeune… Qui côtoie beaucoup de seniors… Que ce soit au groupe d’entraide ou a la bibliothèque…

Objet : Disponible dans un beau broché similaire à « Seule en sa demeure », ou en poche (moins cher), les chapitres portent des noms de verbes, c’est ma foi fort sympa.

Horreur : N/A.

Verdict : Sans casser trois pattes à un canard, c’est bien écrit, bien narré, avec des personnages corrects, dans un contexte assez original. Des révélations, etc… Suspens…

Critique de Leviathan (Manga)

Pas cher pour ce que c’est ! (10€). Une belle découverte (Encore un seinen avec des adolescents!). Ce manga se lit tout seul, en une petite heure. J’aime beaucoup !

Résumé Perso : Entre L’Alpha du Centaure et la Terre (indépendamment de tout joug politique) une classe de collégiens en voyage scolaire semble voir son vaisseau percuté par une pluie d’astéroïdes, les isolant du reste du véhicule. Le robot technicien de la compagnie low cost avoue à Senri Senda (prof) qu’ils ne disposent que de 48h d’oxygène et d’une seule capsule de sauvetage. Qui entrera dedans ? Pendant ce temps Kazuma Ichinose tient un journal papier, retrouvé des années plus tard par des pillards de l’espace…
Dessins : Habitué aux coups de crayons manga style SNK, je découvre une œuvre beaucoup plus talentueuse, creusée et détaillée, les visages sont plus expressifs, ainsi que les éléments de décors.
Scénario : Je trouve que le rythme est bon. Pas assez lent pour nous perdre, ni assez rapide pour survoler… On fait une chose après l’autre, le récit poursuit son cours, une idée à la fois.
Personnages : Futaba Nikaido (collégienne) est un personnage très creusé, qui en a en réserve. Mais la grosse surprise vient de Kazuma Ichinose qui nous surprend en train de… cafter. Les personnages de mangas ne font jamais ça d’habitude. Ils sont sans peurs et sans reproches. x)…
Originalité : Quelques ressemblance avec SNK dans le type de violence, survival esacap game à la Squid Game, mélangé à Interstellar ou à Dead Space… Mieux dessiné!;)
Objet : Un magnifique objet, à mi chemin entre le manga classique et l’édition colossal chez Kioon. La tranche des pages est coloriée en noir ! Environ 165 grandes pages.
Horreur : Il y a des meurtres et du sang. Mais contrairement à Dead Tube, la violence sert un propos. L’auteur dit avoir pris plaisir à imaginer comment les gens peuvent réagir dans une situation extrême.
Verdict : Pas cher pour ce que c’est ! (10€). Une belle découverte (Encore un seinen avec des adolescents!). Ce manga se lit tout seul, en une petite heure. J’aime beaucoup !

Christophe Perruchas – Sept Gingembres (Roman).

C’est l’histoire d’Antoine, mari et père exemplaire, et accessoirement harceleur de femmes, ses nombreuses maîtresses… De la modernisation du féminisme, de son application dans la société Française.

La Couverture du Livre d’aujourd’hui.

Le résumé selon le Phoenix

Surfant sur la vague des années 2020, soit un an auparavant, et l’explosion du féminisme, au point qu’il devient si ce n’est impossible, très mal vu, de dire qu’on est pas féministe. Au contraire c’est devenu BCBG et même politiquement correct. Christophe Perruchas a depuis sorti un autre livre–« Revenir Fils » (encore mieux noté — je verrais si je le trouve à la bibliothèque). De la modernisation du féminisme, de son application dans la société Française. Le fameux hashtag #metoo contre les salauds de sexistes. C’est l’histoire d’Antoine, mari et père exemplaire, et accessoirement harceleur de femmes, ses nombreuses maîtresses… L’idée du « gingembre » comme aphrodisiaque et utilisé tel un chapitrage. Antoine va aller de femmes en femmes sans vraiment les respecter, et son comportement le rattrapera quand l’une d’elle se rebellera et s’en donnera les moyens.

Le livre parle aussi de sujets 4.0 comme la « blockchain » et les « crypto monnaies » le « e-farming » et bien sûr les réseaux sociaux, surtout Facebook/Twitter… Il en ressort un profonde impression de déshumanisme.

Ce qu’en pense le Phoenix

C’est un roman très porté sur la chose (le sexe), les propos sexuels ont peu de pudeur. J’ai trouvé qu’Antoine était plus ou moins un « Womanizer » ou plus vulgairement un « quetar »… Un type qui enchaine les conquêtes, mais à partir de quel moment a il rejoint le côté obscur?!…

Photo trouvée sur Insta.

Certains lecteurs s’insurgent du portrait d’Antoine et d’une société en plein renouvellement à travers ses yeux. Antoine, victime de deux époques. Et bourreau à la fois.

Au final tout cela est vaguement subjectif. Par exemple dans la Grèce Antique la pédophilie était la norme. Aujourd’hui on s’en insurge… Peut-être que dans deux cent ans on s’offusquera des gens qui dévoilent leur lèvres (#covid).

Tout ça pour dire, à la courte échelle de l’humanité les tabous changent du tout au tout.

Le Phoenix est pour l’égalité bien sûr.

Notation

Scénario : L’histoire poursuit son déroulement progressif, nous mènes tambour battant dans un tumulte dont il est très difficile de se défaire. 9/10.

Talent : C’est un bon p’tit livre, je le lis en 2h en prenant bien mon temps (210 pages). Il n’y a pas de panacée à la Platon, je dirais que le talent de l’auteur est bien ++ 8/10.

L’auteur.

Originalité : Les romans et les mesure d’écoute sociale en faveur de l’égalité homme/femme ne sont ni nouveaux ni originaux. Seule change la plume de Christophe qui les écrits. 7/10.

Note Globale : N’étant peut-être pas très concerné, car très timide avec les filles, et étant un homme, je n’étais peut-être pas le public cible de cette œuvre. Quoique cela m’enseigne ce qu’il ne faut pas faire. Ca restera le livre de la journée, qui aura rempli son rôle divertissant. 8/10.

Qu’est ce que vous avez retenus de ma lecture?! … Avez vous eu envie de lire ce livre? Ou au contraire semble il dégelasse? Avez vous été victime de harcèlement vous ou l’une de vos proches ? Vous pouvez nous expliquer tout ça en commentaire…

Charlyy Phoenix

Thomas Harris – Cari Mora (Roman).

A mettre absolument entre les mains de tout fans de Harris. Mais si vous êtes trop fleure bleu, alors je ne le vous conseille mieux pas.

Thomas Harris – Cari Mora (Roman).

Thomas Harris

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Jackson, Tennessee , le 11/04/1940
Biographie :

Thomas Harris est un journaliste et écrivain.

Il étudie à l’université de Baylor, à Waco, Texas, tout en travaillant comme reporter pour le News Tribune. Dans les années soixante, Thomas Harris envoie ses premiers textes à des magazines, des nouvelles macabres qui se distinguent par un sens aigu du détail.

Après l’obtention de son diplôme, en 1964, il devient reporter pour l’Associated Press à New York. Jusqu’en 1974, il couvre les affaires criminelles aux États-Unis et au Mexique, lesquelles seront la matière première de ses romans.

Après le succès de « Black Sunday », son premier roman publié en 1975, Thomas Harris se consacre entièrement à l’écriture.

Il met six ans à écrire son deuxième roman, « Dragon rouge » (Red Dragon), publié en 1981, qui introduit le serial killer le plus populaire de la littérature : Hannibal Lecter, dit « Le Cannibale ».

La suite de ce livre, « Le Silence des agneaux » (The Silence of the Lambs, 1988), est un immense succès, et son adaptation cinématographique, en 1991, avec Anthony Hopkins et Jodie Foster, entre dans la légende hollywoodienne avec cinq oscars.

« Hannibal » (1999), le troisième volet de la série, a été adapté au cinéma par Ridley Scott en 2001.

« Hannibal Lecter : les origines du mal » (Hannibal Rising, 2006), adapté au cinéma avec Gaspard Ulliel dans le rôle titre en 2007, revient sur l’enfance du célèbre serial killer.

Enfin, la série américaine « Hannibal » est diffusée entre 2013 et 2015 sur le réseau NBC, avec Mads Mikkelsen dans le rôle principal…

Point de Vue du Phoenix (en général):

De vieux textes, partiellement écrits au cours des années 90, par un honorable et créatif Monsieur Américain Texan né du siècle dernier, pourtant très moderne et actuel, aujourd’hui encore. Ces textes m’ont fait grandir durant mon enfance, je les ai connus de la répulsion à la fascination, un peu comme la poupée droguée jusqu’au symptôme de Stockholm d’Hannibal =)… J’ai lu pour ainsi dire chacun de ses livres. Il s’était passé un temps fou entre les Origines d’Hannibal et Cari Mora (12 ans!! précisément) et j’avais loupé cette sortie (Cari Mora) jusqu’à lors (2019). J’ai donc lu chacun de ces sept livres, faisant ainsi de moi un afficionados du Harris.

Black Sunday (histoire sur un dirigeable) – 93 , Dragon Rouge -2006 (réédité), Le Silence des Agneaux – 90, Hannibal – 2002, Hannibal les Lecter : les orgines du Mal – 2007. Cari Mora – 2019…

Mon pseudo « Bookstagram » était je vous le donne en mille : Hannibal Lecteur… Jeu de mot Lecter/Lecteur + Allusion à ma boulimie de lecture. Mais j’ai décidé de tout généraliser sur « Charlyy Phoenix« …

Il y a bien eu des adaptations en films. Je suis de la cuvée 92, terrifié à l’âge de 15 ans (hyper sensible) par l’adaptation cinématographique des origines du mal, je ne pouvais pas comprendre que des gens aient envie de voir un truc qui leur fait peur, un truc horrible où u fou psychopathe mangeait des organes humains… Ce n’est que plus tard que j’ai eu goût pour mon côté ténébreux.

Résumé Membre et Editeur de Cari Mora.

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Cari Mora est une jeune femme exilée aux États-Unis, après avoir tout vu et tout subi en tant qu’enfant-soldat chez les FARC. On suppose également que, comme c’est la plupart du temps le cas, elle a été abusée sexuellement. Toujours est-il que la voilà à Miami, sous la menace du non-renouvellement de son permis de séjour. Pour gagner de l’argent, elle travaille à gauche à droite, faisant la cuisine et le service sur un bateau, gardant des maisons…

Et la voici justement chargée de garder l’ancienne maison de Pablo Escobar, dont la rumeur veut qu’elle abrite un coffre rempli de lingots d’or. Tout ce que Miami, la Floride, et même au-delà compte de gangs et de truands essaye, chacun son tour de s’en emparer. Et c’est désormais Hans-Peter Schneider, un dangereux psychopathe, qui tente sa chance…

(Résumé de Ogrimoire)

Des lingots d’or sommeillent depuis des années sous l’ancienne villa de Pablo Escobar à Miami Beach. Gangs et malfrats se battent pour mettre la main dessus.

Aujourd’hui, c’est au tour du maléfique Hans-Peter Schneider de tenter sa chance. Mais c’était sans prévoir la présence de la sublime Cari Mora, qui veille sur les lieux. En matière de violence et d’armes à feu, personne n’a rien à lui apprendre.

Entre désirs et instinct de survie, avidité et obsessions macabres, le mal se faufile à chaque page. Aucun auteur de ces dernières décennies n’aura autant exploré les démons. Thomas Harris, au talent terrifiant, revient ici avec un sixième roman événement.

(Résumé Editeur)

Ce que le Phoenix pense de Cari Mora:

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Certain-e-s disent du mal de ce livre, qu’il est mal écrit, que ses personnages sont sans profondeur. Moi j’ai bien aimé, ça m’a pris deux bonnes heures à vivre (l’œuvre faisant moins de 300 pages) cette lecture fort agréable s’est donc déroulée tout d’un coup, avec fluidité. Le livre était suffisamment accrocheur pour que je reste sur celui là, puisque je l’ai lu tout simplement à la bibliothèque, et j’aurais très bien pu le poser et en prendre un autre…

L’héroïne m’a paru tout d’abord comme une femme ordinaire, j’étais surpris de la voir obtenir un rôle si important dans le récit. Quoi qu’on en dise, j’ai trouvé les personnages bien taillés, les rebondissements corrects et les réparties intelligentes…

A mettre absolument entre les mains de tout fans de Harris.

Et ce n’est pas seulement la quête des lingots d’or de Pablo Escobar qui est intéressante, mais de voir tout ces personnages évoluer et participer. Le perroquet de Cari Mora est à se tordre de rire.

En bref c’est sympa pour une fois l’auteur a choisi de donner une place plus importante à un personnage féminin, c’est bien Monsieur Harris a pris du XXIème siècle en route.:)…

A plus de 80 ans, j’en attends encore de Thomas Harris, je suis sûr qu’il peut nous faire esquisser encore des sourires narquois, et sublimer nos pulsions… Mais si vous êtes trop fleure bleu, alors je ne le vous conseille mieux pas.

Charlyy Phoenix note:

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Scénario : 7/10. Même s’il n’y a pas autant de rebondissements que dans une trilogie d’Héroïque Fantasy, on ne s’attend généralement pas à ça et le pitch assez simple pourra charmer la plupart des gens.

Talent : 10/10. Monsieur Harris n’en est plus à son coup d’essai, et quand on aime en 2021 quelqu’un qui écrit depuis 92, j’ai envie de dire, soit on adore, soit on déteste.

Originalité : Les lieux où ont lieu l’intrigue étaient originaux, on était nettement moins en mode « pavé » qu’un truc sur les Templiers style Assassin’s Creed. C’est la plume de Harris, qui va toujours à l’essentiel, qui a su me charmer. 9/10.

Note Globale : 19,5/20… Ce n’est pas un millésime, pour lequel j’aurais lâché le 20/20 comme je le fais parfois… Mais j’ai passé un excellent moment.;)…

L’Attaque des Titans – Hajime Isayama (Série terminée en 34 Tomes). – SPOIL!!…

J’ai terminé la lecture des 34 tomes et je suis encore un peu abasourdi, je suivais cette série depuis 2015…

Pour ceux qui ont lu la plupart des tomes, vous savez que l’île du paradis est entrée en guerre contre le reste du monde. Les habitants sont divisés. Eren après avoir absorbé la moitié des titans spéciaux existants, se mue en un monstre de trois fois la taille du titan colossal, et partout sur le corps, des titans primordiaux des générations précédentes.

Comment on a pu en arriver là?! Eren a fait semblant d’être d’accord avec le plan d’éradication douce de Sieg, pour qu’il l’amène au près d’Ymir, et convainc celle-ci de lui conférer sa force et de mettre fin à des siècles d’esclavage.

On se rend compte que depuis le début tout était biaisé, Eren avait les souvenirs de son père. Le souvenirs passés/présents/futurs se mélangent et…

Eren tente d’éradiquer le reste de la Terre (tout en sachant – ayant vu le futur – qu’il serait arrêté.).

« J’aurais espéré le ramener à la raison si je lui avais avoué mon amour » songe Mikasa… Il y a un futur possible, où passant le reste de leurs existence à s’aimer. En tout cas Eren aura au moins droit à son baiser avant d’y passer…

Si les motivations d’Eren ne semblaient pas claires à l’origine, on s’aperçoit qu’il les aimaient tous et qu’il leur a laissé des messages dont ils ne se souvenaient plus.

Le dernier tome est arrivé… Nous voilà dans un monde sans titans.

Qu’est ce que j’en ai pensé? Eh bien SNK est une de mes séries préférées et elle a été à la hauteur. J’ai été très mal à l’aise quand on est passés de combat contre les titans protégés par des murs, à la guerre entre deux peuples humain style World War… Mais Isayama a bien enchaîné la suite.

On suit le personnage d’Eren un peu comme celui de Rogue dans Harry Potter. Il a beaucoup changé… Mais il portait seulement un masque.

Pas mal de blabla, mais aussi de l’action.

Je suis content que l’histoire s’arrête, et qu’on ne viole pas le cadavre de SNK comme une franchise exploitée jusqu’à l’os.

Cela m’avait profondément blessé quand Eren avait dénigré Mikasa… Je suis content que ces deux là aient pu s’aimer… Même si ça n’a pas duré une minute, ça a été là, ça a existé.

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J’ai terminé la lecture des 34 tomes et je suis encore un peu abasourdi, je suivais cette série depuis 2015… Au moins… C’est fini ça fait un choc, plus de six ans de lectures… Bien sûr je lui mettrais la note maximale en scénario/talent/originalité, je n’ai jamais rien lu de tel, plus profond que Squid Game… Peut-être que dans mille ans on étudiera cette œuvre plutôt que l’Illiade et l’Odyssée.

Charlyy Phoenix