Charly DODET « Un homme dans la grange » VF. Éditions Baudelaire. 142 Pages.

Un nouveau livre d’un tout autre genre! ;D…

Charly DODET (C’est un Charly(y)… mais ce n’est pas moi ;-P) « Un homme dans la grange » VF. Éditions Baudelaire. 142 Pages.

L’auteur est un Belge né en 1947. 75 ans en 2022, si mes calculs sont exacts, Messieurs Dames! Pour cela : aussi mauvais qu’on puisse éventuellement trouver le roman, gardez à l’esprit qu’à son âge, C. Dodet écrit toujours! En feriez-vous autant?…

M.Dodet dédicaçant ses livres.

L’écrivain a terminé une carrière de journalisme, on peut le dire, votre serviteur pratique l’équivalent online ; -)… Romanesque, il l’est, pour sûr. « Les thèmes de la vie courante » sont selon moi des bons sujets, à magnifier d’un peu de féerie. J’entends pour la première fois parler de « l’Alliance Française » militant pour la conservation de la langue Française. Je m’interroge donc : mon langage parfois « emoji » vous rebutera-t-il? x)! On peut aussi en débattre. Une langue est morte si elle n’évolue plus. Des anglicismes aux « oh my god » en passant par des mots d’arabes comme « Inshallah » qui signifie « Si dieu le veut » qui signifie « je sais pas, on verra ».

Adèle, personnage principale de cet ouvrage, est une dame très âgée (suivant l’âge, on change nos standards de beauté, je suppose ;-P). « Ni trop laide, ni trop belle » (traduction= agréable, à la portée de tout un chacun) Française, a perdu son mari emporté par un cancer du foie.

Elle affronte donc avec courage la vie en solo, depuis, dans sa grande maison qu’elle connaît par cœur et considère – étrangement – comme sa moitié. Pas comme nous autres trentenaires, qui signons désormais les bail pour une durée de moins de cinq ans en moyenne!

La nuit, Adèle entends des bruits et s’aperçoit rapidement qu’un Tunisien dénommé Ahmed squatte sa grange. Il est obnubilé par l’idée de « ne pas déranger » car « vivons heureux, vivons cachés ». Ma grand-mère aussi, dit quelque chose comme ça. Alors qu’il part se soulager, Adèle l’intercepte avec un couteau. Ahmed voit tout de suite que la vieille femme a bien plus peur que lui. Elle pardonne Ahmed et s’ouvre peu à peu au jeune Tunisien. Et finit par s’y attacher. Son nouveau camarade s’installe à l’intérieur d’une petite bâtisse dans le jardin.

Adèle va se montrer très curieuse et enfin trouver de la compagnie.

Il est rare de rencontrer des romans avec pour protagonistes des vieilles femmes et des arabes, qui plus est professeurs de Français. C’est assez original!

C’est dommage que, comportant un résumé qui se vend ainsi : « Va-t-elle le chasser? Se fâcher? Le plaindre? L’autoriser? » la question soit pliée dans les quinze premières pages, la prochaine fois, faites durer un peu le suspens, mettez des retournements de situations. « Cet homme a-t-il des raisons d’espérer un monde meilleur et plus juste, là où d’épuisement il vient de s’arrêter? » alors comme je disais dans mon précédent article (légèrement caricatural), la vie, c’est horrible, et ça ne va pas en s’arrangeant! Faut-il être naïf pour croire encore au « monde meilleur » :-)…

En grandissant on souhaite juste que le monde ne nous change pas trop, rappait Fuzati, il y a déjà dix ans. (Découvrez un titre du rappeur mentionné ici… qui vous plaira ou pas…).

Je n’ai pas trop d’opinion sur ce livre, aussi vais-je vous montrer celui d’une collègue:

A+++

Charlyy & Soren Phoenix

Auteur : charlyy gentle.phoenix

Beware those who fear the music! They are dangerous!

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